Vendredi 19 mars: Hobart et ses environs
Ce vendredi 19 mars est une journée mémorable! Et pour voir mettre l’eau à la bouche, nous avons vu des Phascolarctos cinereus! :-)
La journée commence par une visite de l’office de tourisme où nous prenons des billets pour aller visiter un sanctuaire d’animaux typiques d’Australie.
Avant cela, nous avons une heure pour faire une tour dans la ville de Hobart. C’est une très jolie ville avec de beaux bâtiments anciens (vu que c’est la deuxième ville la plus vieille d’Australie – ex-aequo avec Newcastle visitée le 2e jour de la croisière).
Vers 9h30, nous prenons un bus qui nous mène à ce sanctuaire. On y trouve plusieurs sortes d’animaux et d’oiseaux. Il est possible de toucher les animaux et même parfois de les nourrir ce qui est un véritable privilège!
Ici, à travers les barreaux en métal, on voit une sorte de petite perroquet dont je ne me souviens plus le nom exact.
Le chemin continue dans un champ rempli de Wallabies et de kangourous. C’est très difficile de faire la différence entre les deux. Les kangourous sont plus grands et un à une tête plus claire que l’autre. Bref, on devient très vite amis avec eux, grâce à notre main remplie de bonnes croquettes! :-)
Juste pour la petite histoire, un marsupial est un animal qui a une poche sous lui pour son ou ses bébés. Cela signifie que ce n’est pas un bébé qui naît mais un embryon qui grand grâce au lait maternel dans la poche. Arrivé à un certain âge, il va sortir de la poche et avoir son indépendance.
Point important: ne surtout pas se bouger pour avoir la nourriture…
Ici maman kangourou transporte son petit. Le petit est très coincé dans la poche, ce qui laisse supposer qu’il va bientôt être indépendant.
Un kangourou qui n’a pas faim!
Encore un petit avec sa maman
Les kangourous vivent sur un champ de terre où il y a pas mal de troncs et de branches.
“Et toi, donne-moi à manger!”
Un kangourou affamé
Lui, c’est spotted-tail Quoll. C’est le deuxième plus grand marsupial carnivore. Il est d’une couleur rouge-brun avec des tâches blanches couvrant le corps et la queue.
Une oie avec un bec jaune (ce qui ne se voit pas sur la photo).
On suppose que c’est un paon.
Les emus qui ne sont pas vraiment émouvant. C’est une sorte d’autruche.
Si on regarde bien au fond des yeux, on voit un dinosaure. Et si on ne le voit pas, c’est que l’on a pas assez bien regardé…
Et voici le Devil, un animal en grave danger d’extinction. En 15 ans, plus de 65% de la population des devils a disparu à cause d’un cancer du visage transmissible. Pour ce marsupial carnivore, c’est le début de la fin. Ce cancer très spécial se transmet lorsque les devils jouent. La Tasmanie met beaucoup d’énergie pour éviter l’extinction mais pour l’instant, il n’y a absolument pas de traitement et personne ne sait vraiment comment agir. Ce sont des carnivores mais il n’y a pas de risques pour les humains de se faire attaquer car ils sont peureux et très mauvais chasseurs.
Course solitaire d’un devil autour de son enclos
Ces animaux sont impressionnants lorsqu’ils ont la gueule ouverte mais malheureusement, je n’ai pas de photo….
Jeune wombat terriblement timide dans les bras de sa gardienne. Le wombat est aussi un marsupial mais qui n’est pas en danger d’extinction.
Et voici le Best of, le Phascolarctos cinereus ou Koala! C’est tellement génial qu’on ait pu en voir et même en toucher. Non natif à la Tasmamie, où nous sommes actuellement, le koala est trouvé en Australie de l’est et du sud. Ce n’est pas une espèce de marsupial en danger d’extinction mais seulement sous menace vu que son habitat naturel, spécialement dans les régions côtières, est détruit. Au moment de l’invasion des blancs en Australie, on estimait le nombre de koalas à 3 mios, maintenant seulement à 400,000. Ces mignons mais pas toujours amicaux animaux se nourrissent seulement d’eucalyptus et portent un petit dans la poche. Un jour de koala consiste à 20 h de sommeil, 4h pour se nourrir et 5 minutes de déplacement (si si ca bouge de temps en temps). Les koalas de zoos sont assez lourds (un petit à environ 5kg et un adulte 15kg) mais dans la nature, l’adulte aura seulement vers 7kg.
A mon grand bonheur, nous avons pu les caresser mais seulement sur le bas du dos car il y a un risque de morsure. Ils n’aiment pas trop être dérangés durant les 20h de sommeil.
Toujours accrochés à leur arbre, ils ont des sacrées pattes et une vraie tête de peluche. Ils sont généralement appuyés contre une branche (donc l’arbre forme une sorte de V) ce qui fait qu’ils sont assez confortable. Mais ici, le koala était aussi très content dans les bras de son gardien.
Grâce à leurs ongles, il sont de bons grimpeurs.
Au moment où on a voulu le toucher, tout s’est compliqué, il a pas trop apprécié…
Le museau est vraiment particulier et si jamais pu, je l’auras volontiers pris dans mes bras!
Celui-là a environ 9 mois et pèse déjà 5kg.
Regarder comme il s’agrippe sur le pull du gardien!
J’adore cet animal! Belle vue depuis en haut?
Tellement mignon!
Mais justement, pas toujours amical!
Gouzy gouzy
Après ce merveilleux moment de 2h au pays des peluches mouvantes, nous repartons en bus vers Hobart.
Ici, l’arrivée à Hobart avec la fabrique de zinc. La Tasmanie produit en effet du zinc, de l’argent et de l’or.
Nous faisons le repas de midi au bateau et après une pause repas dans la chambre, nous repartons en ville. Ici, le bateau avec au fond, le Mt Wellington, à 1200m!
La Tasmanie étant un état de l’Australie, voici les bâtiments du parlement.
Salamanca Square, avec pleins de cafés et un marché (mais seulement le samedi)
Vers 18h, nous retournons au bateau. Joli vue ici depuis le 8e étage du navire sur le pont de Hobart. Construit dans les années 60, le pont a été détruit au début des années 70 par un bateau!! Du coup, un deuxième pont a été construit un peu plus loin pour éviter des problèmes de circulation si le pont devait de nouveau être endommagé.
Notre sixième journée se finit par quelques verres au bord de mer. Puis nous allons nous coucher et c’est vers minuit seulement que le navire quitte Hobart pour la deuxième plus grande ville d’Australie, Melbourne.
Samedi 20 mars: journée en mer
Avant Melbourne, c’est une deuxième journée en mer qui nous attend! Nous nous levons assez tard ce matin. Après un petit-déjeuner au bord de la piscine, nous lisons un peu et écrivons quelques billets pour le blog. Ensuite, nous écoutons une conférence à propos des choses à découvrir à Melbourne et Adelaïde, nos deux prochains ports.
Pendant que Alex écoute une autre conférence sur les chasseurs de phoques et de baleines, je découvre les immenses cuisines du bateau. Et voici quelques informations intéressantes! Il y a une immense cuisine qui prépare 90% de la nourriture que l’on mange dans les 4 restaurants. On a à bord plus de 100 serveurs et maîtres d’hôtels, presque 70 cuisiniers ou aides. Toute la viande et une bonne partie du poisson est acheté aux USA car c’est seulement là-bas qu’il y a la qualité de viande désirée! Et puis, dommage pour la viande néo-zélandaise et australienne... Par contre, les légumes et fruits sont achetés localement.
Contrairement à ce que l’on pensait, il y a aussi beaucoup d’employés philippins à bord, ce qui fait que la langue officieuse dans les cuisines est le philippin! Pour plaire au staff philippins et indonésiens, il y a des personnes qui préparent uniquement des plats pour eux! Chaque jour, 40 sortes de desserts sont préparés, 20 sortes de pains, 800 croissants, 800 pains sucrés, 220 miches de pains.
Il y a 9 personnes qui font la vaisselle toute la journée. Leur journée de travail dure entre 10h et 11h. Si nous avons bien compris, il y a des staff à bord qui n’ont absolument aucune journée de congé durant leur contrat. Par exemple, certains ont des contrats de 10 mois, où ils font le tour du monde, pas de jour de congé, pas de vacances. Seulement des heures de libres pour sortir un peu. Quelle vie!! Espérons que c’est bien payé!
Aussi, on a appris que le bateau ne s’arrête jamais. Par exemple, avant le tour de l’Australie, le bateau a faire quelques tours de la NZ et après notre croisière, le bateau part pour Vancouver. Ce qui fait que certains passagers sur le bateau sont là pour deux ou trois mois, sans arrêt!
Bon, bref, revenons à la journée de samedi. Après la visite des cuisines et les conférences, on profite un peu de la chambre et des tables autour de la piscine. On mange ensuite avec 3 américains.
La journée passe comme cela, très tranquillement et il n’y a pas grand chose à signaler.