Dimanche 9 mai (arrivée le samedi 8 mai): ennui à l’hôtel avant le vol Auckland-Tahiti
Alex a mis le réveil à 8h30 mais pour une raison indéterminée, il n’a pas sonné. Du coup, nous avons fait la grasse matinée jusqu’à 9h avant d’aller prendre un excellent petit-déjeuner.
Je ne l’ai pas mentionné hier mais la chambre que nous avons réservée tout près de l’aéroport de Auckland est magnifique. Je crois que c’est la plus belle chambre que nous n’ayons jamais eu et à un super prix depuis que nous nous baladons dans ce monde. Encore une excellente offre trouvée sur wotif.com. Un 4 étoiles plus pour $99 pour deux sans petit-déjeuner! En plus, nous pouvons rester sans charge supplémentaire jusqu’à midi dans la chambre.
Le soir d’avant, nous avons pris 24h d’accès internet. Ce qui fait que nous passons toute la matinée sur le web. Un moment pour Alex, un moment pour Florence. Nous profitons de faire un chat via Skype pendant un bon moment mais finalement, le temps passe assez lentement.
Malheureusement, vu que nous devons être à l’aéroport à 14h, il n’est pas vraiment possible d’aller en ville. La solution internet est donc la plus agréable. Vers 13h30, nous avons un bus navette de l’hôtel (transfert aller-retour aéroport compris dans le prix de la chambre) qui nous amène au terminal international où nous faisons le check-in avec Air Tahiti-Nui.
(Cette photo a été prise la veille, lorsque nous avons quitté Alice Springs)
Nous profitons de dépenser les quelques centaines de dollars qui nous reste en achetant de la lecture, quelques francs pacifiques, à boire et un joli t-shirt Icebreaker pour moi. Puis, nous passons la douane et donc quittons définitivement la Nouvelle-Zélande (snif…). Vers 15h15, nous rentrons dans le Airbus A340-300 qui est pas mal grand. Les tissus des sièges sont turquoise et tout le monde parle français. Cela fait deux ans et demi que nous n’avons pas entendu autant de français. En plus, on nous dit tout le temps Madame et Monsieur!
Nous partons à l’heure de Auckland peut après 16h et profitons durant le vol d’un système d’amusement (entertainement screen) très sympa (mais pas aussi bien que Air New Zealand!). La nourriture est par contre excellente et le vol est à 40% rempli au maximum. Du coup, je peux me déplacer d’un siège à l’autre mais au final, le vol reste assez long. Pourtant, la durée est de seulement 4h25.
Vers 22h30, nous arrivons tranquillement à Papeete. Nous devons dormir une nuit à Papeete avant de prendre demain matin un bateau qui nous mène à Moorea, où le Sofitel Moorea est notre hôtel pour 5 nuits.
La chambre à Papeete est vraiment excellente mais la nuit est très courte et nous ne dormons quasiment pas. Avec les décalages horaires, à minuit à Papeete, il est seulement 20h à Alice Springs, donc nous ne sommes pas très fatigués.
Dernière remarque, comme par la magie des dates, nous partons le dimanche 9 mai pour arriver le samedi 8 mai! En effet, nous passons la ligne de changement de date et nous serons plus en avance sur le monde mais en retard. On a donc maintenant –10h de décalage horaire.
Dimanche 9 mai: Papeete et Moorea, à la plage pour la journée
Après quelques rares heures de sommeil, c’est déjà 5h15 du matin et l’heure pour nous de se lever. Nous devons quitter la chambre à Papeete pour prendre un ferry vers l’ile de Moorea et notre chauffeur vient nous chercher à 5h45!
A 6h00 nous sommes sur le quai mais le bateau ne quitte qu’à 7h35! Nous avons le temps de profiter du lever de soleil et de la ville. On se sent vraiment en France avec les voitures, leur plaque, les panneaux de signalisations, le chaos dans les rues… et la conduite à droite, chose à laquelle on est vraiment plus habitué!
Comme nous avons bien assez le temps, nous allons visiter le marché. La ville est déjà bien animée car parait-il les tahitiens se lèvent tôt!
Bien que nous avions que Tahiti était cher, le marché donne le ton! Un croissant acheté au marché coûte XPF 100, soit CHF 1.33. Chose surprenante, même les légumes et fruits produits localement sont chers. Les pastèques sont vendus XPF 1200, soit CHF 16!
Le temps passe vite et Florence pose devant l’hôtel de ville avant de rejoindre le port et le catamaran.
Ce qui nous frappe à Tahiti, c’est la mer et surtout le paysage très découpés des anciens volcans qui ont façonné ces iles.
Moorea, nous voilà!
Arrivée au Sofitel, nous sommes agréablement pris en charge et nous nous installons pour remplir quelques papiers tout en sirotant un jus d’ananas.
Notre chambre n’est pas prête mais nous passons rapidement sur la plage où nous allons rester jusqu’à 14h.
Malheureusement nous avons quelques soucis mineurs avec notre hôtel. Rien de grave, mais cela gâche un peu le plaisir de séjourner quand il faut retourner plusieurs fois à la réception ou attendre finalement plus de 2h pour avoir les bagages.
On remarque également que nous pardonnons peut-être un peu moins des erreurs ou approximations aux employés vus qu’ils parlent français. L’excuse de la mécompréhension ou l’incompréhension du à la langue n’existe plus, et on retrouve quelques remarques du genre “ah, vous voulez une serviette” quand on demande “un linge de bain” :)
Quant à la découverte de l’ile, elle semble plus compliquée que prévue. Cela commence tout simplement par l’impossibilité d’utiliser notre téléphone portable (le réseau mobile rejetant notre puce Vodaphone NZ) et le prix exorbitant d’Internet et des téléphones à l’hôtel. Cela continue par le fait qu’aucun transport public n’existe sur l’ile et que seul la location de voiture est recommandée pour des raisons de sécurité. Finalement la seule liste d’activité à faire fournie par l’hôtel contient juste la description des tours, leur prix mais aucun nom de société ni de téléphone. Tout doit passer par eux – probablement pour empocher la commission…
Finalement après un bon coup de soleil, une bonne soirée sur notre magnifique balcon avec vue sur la mer (nous sommes à 5 mètres de l’eau) et un chouette repas pas trop cher au restaurant, notre soirée s’achève en regardant la télévision française. Et nous y passons un excellent moment à comparer les expressions de nos chers voisins, les publicités stupides ou encore les différences culturelles que nous trouvons étranges ou marrantes.