Comme cela fait maintenant quelques temps que nous avons quitté Wellington et notre connexion Internet permanente, nous avons maintenant acquis un peu d’expérience à propos des accès Internet offerts aux voyageurs dans le pays. Et tout n’est pas vert…

Pour l’instant j’ai rencontré 4 différents fournisseurs d’accès WiFi dans les divers lieux que nous avons fréquentés. Comme Internet est toujours payant ici sauf dans de rares exceptions, nous avons acheté des minutes d’accès chez deux fournisseurs. Nous avons également utilisé un WiFi gratuit offert avec notre chambre de motel à Christchurch lors de notre première nuit de voyage.

Au début de notre voyage nous avons rencontrés 1001 problèmes avec les fournisseurs que nous avons choisi, y compris le WiFi gratuit: certaines pages ne se chargeaient pas, notre email (Thunderbird 3.0 avec 7 comptes IMAP configurés) renvoyait sans cesse des timeouts, déconnexions du WiFi, certaines fonctions de Thunderbird ne fonctionnaient pas du tout (tout simplement l’affichage ou le retrait de l’onglet de prévisualisation – F8 ou encore la fonction d’archivage) etc…

Il semble qu’au moins un fournisseur de WiFi payant (où il faut acheter un userid et mot de passe puis se connecter sur http://1.1.1.1) limite le nombre de connexions TCP par machine, ce qui avec notre usage et notre configuration amène très rapidement des problèmes. Pour l’instant un seul fournisseur semble être capable d’offrir un bon service pour notre configuration et usage, même si nous avons eu une fois des soucis de stabilité du WiFi. Il s’agit de IAC et ils offrent également un fortfait de 24 heures d’Internet à la suite (ou 500 MB) à 12 NZD. C’est cher en comparaison suisse mais pour ici c’est très bon.

L’autre solution est de fréquenter les cybercafés, ce qui est tout à fait possible dans les grandes villes mais plus délicats dans la majorité des endroits dans l’ile du sud de la Nouvelle-Zélande…

Comme nous sommes capables de rédiger des articles de blog et des emails hors ligne (merci à Thunderbird et Windows Live Writer), attendre quelques jours pour avoir une connexion correcte n’est pas trop un souci. Cela n’aide pas à se croiser en ligne – notamment sur Skype – mais une fois en ligne nous pouvons envoyer plusieurs emails rapidement et publier plusieurs billets de blogs. Au moment où je rédige cet article, nous avons déjà publié 4 articles de blogs programmés pour les 3 prochains jours, donc revenez lire nos aventures plus souvent ces prochains temps ou abonnez-vous au flux RSS du blog pour être tenu au courant :)

Finalement, sur les 4 prestataires de services WiFi que j’ai testé, 3 laissaient passer du trafic DNS (UDP/53) sur d’autres serveurs tels que 8.8.8.8 (serveur DNS public de Google). Avec un peu de temps, les curieux peuvent certainement trouver un moyen d’encapsuler du trafic via ce port et ainsi obtenir un accès Internet gratuit (mais un peu plus lent) via pas mal de fournisseurs!