Voyage et vie en Nouvelle-Zélande et Australie

Jeudi 13 août (GMT -10) / vendredi 14 août (GMT +12)

Notre journée de jeudi est courte malgré le fait que nous sommes éveillés durant tout son déroulement. La journée commence à minuit jeudi 13 août dans le hall de l'hôtel, en train d'attendre notre bus. Une fois embarqué, nous voici sur le chemin de l'aéroport où nous recevons un collier en coquillage comme cadeau d'adieu de l'île. Le check-in se fait très rapidement et les contrôles de sécurité sont relaxes, le seul point négatif est le paiement de NZD 55 de taxe de départ par personne. Mais finalement cet argent est investi dans l'amélioration de l'aéroport qui en effet en nécessite.

Lors de l'embarquement, le musicien nous chante une petite chanson triste en nous disant à bientôt et c'est en avance que nous décollons de Rarotonga jeudi 13 août à 2h du matin. Afin de ne pas finir trop décalé, nous nous mettons alors à l'heure néozélandaise qui est exactement minuit entre jeudi et vendredi. Nous venons de vivre à peine 2h de temps jeudi qu'il est déjà vendredi!

Le vol de 4 heures se passe bien et nous en profitons pour essayer de dormir plus ou moins correctement. Nous arrivons au terminal international d'Auckland où le passage de la douane se fait très facilement, tout comme l'inspection du MAF. Nous avons maintenant plus de 3 heures à attendre jusqu'à 7h30 du matin pour notre vol sur Wellington. Après une petite marche entre le terminal international et domestique, nous nous installons pour lire un peu et reprendre des vitamines!

Non, Florence n'est pas allée acheter un petit déjeuner Mac Donald's à 5h30 du matin, mais seulement deux jus d'orange au magasin qui propose cela au meilleur prix!

Le vol de retour sur Wellington se fait bien entourés de pendulaires frais et alertes alors que nous sommes prêts à dormir... Ah, que des bons souvenirs et de belles photos!

Mardi 11 août

Le réveil sonne encore plus tôt que la veille car le bus vient nous chercher à 7h du matin pour aller à l'aéroport. Non pas que nous quittions déjà les îles, mais aujourd'hui est consacré à une excursion d'un jour dans un atoll nommé Aitutaki. Situé à environ 40 minutes de vol plus au nord de Rarotonga, nous allons prendre un vol interne de Air Raro pour nous y rendre.

Attente dans l'aéroport, qui est un bâtiment ouvert sur deux des 4 côtés

Premier coup d'oeil sur Aitutaki

Comme à notre arrivée à Rarotonga, nous sommes accueilli par un musicien qui jouera également un morceau plus mélancolique lors de notre départ.

Notre journée de découverte de Aitutaki commence par un tour de l'île principale en bus pendant un peu moins d'une heure avant d'embarquer sur un catamaran pour visiter le lagon durant le temps restant. Nous sillonnons l'île dans un bus passablement vétuste avec les explications de notre guide. L'île n'est guère développée et les habitations des locaux sont assez rudimentaires. Cette vision de l'île tranche avec les complexes hôteliers de luxe au bord du lagon.

Nous embarquons finalement sur le bateau et débutons la visite de ce merveilleux lagon. Les nuages gris se dispersent progressivement et nous nous arrêtons une première fois pour une pause d'une heure sur une île et une plage plus que magnifique. Florence et moi en profitons de faire de la plongée avec le matériel mis à disposition. Le courant est plus fort qu'à Rarotonga mais le spectacle est magnifique, notamment dans une sorte de petit canyon de corail où nous nous aventurons.

Après que Florence ait fini d'embêter les pauvres petits crabes utilisant les coquillages comme carapace, nous voici reparti vers l'extrémité du lagon après une copieuse grillade de poisson.

Le prochain arrêt est pour ce grand banc de sable droit devant où la seule végétation est pour l'instant les cocotiers grandissant à partir des noix de coco amenées sur le sable par la mer.

De ce banc de sable, nous avons le choix: soit nous reprenons le bateau pour rejoindre l'île de One Foot Island situé à quelques centaines de mètres, ou nous faisons le trajet à pied! L'eau entre le banc de sable et l'île est en effet peu profonde et il est possible de marcher ce bout en ayant de l'eau au maximum jusqu'aux hanches. One Foot Island est notre dernier arrêt mais nous avons deux heures sur l'île pour en profiter un maximum. Tout d'abord, nous faisons le tour de l'île où les plages de sable fin laissent progressivement place à des places remplies de coraux morts.

Une fois ce tour de l'île terminé, on apprend qu'il y a un bureau de poste sur l'île et qu'il est de tradition de faire tamponner son passeport et ses éventuelles cartes postales avec le sceau de l'île. Comme nous avons pris avec nous les cartes postales achetées précédemment, nous en profitons pour en envoyer un maximum depuis l'île et réalisons seulement à ce moment là que nous sommes exactement à l'endroit décrit sur l'une des cartes!

Une carte postale avec One Foot Island....

... et l'endroit en vrai, avec moi et deux bières fraiches achetées au petit comptoir servant de poste!

Ces îles ont été le décor de plusieurs films et on imagine aisément qu'il doit y avoir de pires endroits où tourner un film qu'ici. La météo est magnifique et le vent a disparu, donnant un temps vraiment chaud et agréable sur cette île. Dans ces conditions, le temps passe vraiment vite et c'est déjà l'heure de retourner à notre point de départ. Sur le trajet, nous croisons plusieurs spécialiste de Kite Surfing devant un de ces resorts de luxe qui semblent plus qu'apprécier les conditions et le vent qui est revenu entre temps!

Une fois à l'aéroport, Florence pose avec le chat, sa noix de coco comme boisson et le boarding pass établi entièrement à la main, vu que cet aéroport semble totalement dépourvu de tout ordinateur!

A propos de la noix de coco, quel goût cela a Florence?

La journée touche déjà à sa fin et Florence capture une dernière image de Aitutaki ou plutôt la limite où la mer rencontre le banc de corail permettant l'existence de cet atoll.

De retour à l'hôtel, nous participons rapidement à un cocktail donné par la direction de l'hôtel avant de retourner à notre chambre pour nous préparer pour le dîner. Voici un petit extrait de ce que nous avons comme vue depuis la chambre:

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Dimanche 9 août

Nos vacances débutent ce dimanche 9 août avec deux vols pour atteindre l'île principale des îles Cook, Rarotonga. Le premier vol interne de 1 heure nous conduit de Wellington à Auckland alors que le second vol dure 4 heures de temps. Le changement de terminal à Auckland ainsi que le vol se déroule bien. Seul un retard d'une heure est à noter au départ de Auckland et Florence a réussi à faire "planter" son terminal de divertissement dans le vol au dessus du Pacifique. La chose intéressante avec ce dernier incident est qu'elle a eu droit a un magnifique message de boot avec un pingouin détaillant tous les secrets du terminal durant plus de 2 minutes. Je dois dire que j'aurai du essayer de taper enter au moment où un message me disait que je pouvais me connecter en tant que root en session terminal :)

Départ de Wellington sous le soleil

Au dutyfree shop, devant une montagne de Toblerone

Les 4 heures de vols déroulent bien et ne paraissent pas trop longues, même si notre arrivée à Rarotonga a lieu 2 heures du matin heure néozélandaise. Plusieurs équipes juniors de netball voyagent dans l'avion avec nous, car nos vacances coïncident avec le championnat du monde junior de netball qui se déroule sur l'île. L'accueil à l'aéroport est très chaleureux, avec remise de collier en fleur puis un service rapide pour nous défaire de nos bagages et nous indiquer quel bus nous amène à l'hôtel.

Le conducteur du bus nous tend également une bouteille d'eau fraiche lors de notre arrivée, chose des plus agréables après un long vol ainsi!

Arrivés à l'hôtel, le manager nous attend avec un verre de jus d'orange pour chacun avant que nous puissions faire notre check-in et que l'on nous dirige vers notre chambre. Les bagages suivront quelques minutes après. La chambre est magnifique et il semble que nous avons eu un surclassement d'une chambre front de mer en une suite front de mer, ce qui nous ravis.

Nous tentons de nous endormir rapidement, afin d'être debout pour le déjeuner tropical du lendemain.

Dimanche 9 août

Non, ce n'est pas une erreur, ceci est bien le récit du dimanche 9 août, mais dans le fuseau horaire adapté! En effet, durant notre voyage entre la Nouvelle-Zélande et les îles Cook nous avons franchi la ligne international du changement de jour en passant de GMT +12 à GMT -10. Cela signifie que quand nous sommes arrivés à Rarotonga lundi à 2 heures du matin, nous étions en fait juste minuit entre samedi et dimanche heure pacifique!

Le buffet de petit déjeuner est magnifique et est servi dans une salle avec vue sur la mer. Le buffet en lui-même comprend de multiples fruits tropicaux et diverses viennoiseries rarement disponibles en Nouvelle-Zélande. Le programme d'activités offert par le complexe hôtelier contient plusieurs activités intéressantes et nous nous nous joignons à la visite des installations, ce qui nous permet notamment de découvrir les courts de tennis, les activités possibles dans la mer et la multitude de poissons devant le restaurant, attendant juste qu'un peu de pain leur soit jeté! Le temps n'est pas au beau fixe avec beaucoup de nuages et un petit vent frais mais nous nous baladons malgré tout sans peine en short, t-shirt et sandalettes.

Après un petit repas de midi, nous réservons plusieurs activités pour les jours à venir avant d'aller faire de la plongée avec un tuba dans la mer. L'hôtel est situé juste en bord de mer à côté d'une réserve marine. Un récif de corail à environs 100 mètres de la plage casse les vagues et crée une sorte de lagune où l'eau est beaucoup plus paisible et où les poissons et les coraux abondent. Après avoir bu quelques fois la tasse, nous commençons à maitriser l'usage du tuba et Florence et moi profitons du magnifique spectacle offert sous l'eau, tout en évitant les quelques oursins se cachant dans les récifs de corail.

La fin de l'après-midi est plus tranquille autour de l'hôtel, avant de retourner à la chambre pour se servir d'un apéro sur le balcon.

Notre chambre...

... pendant que je lis sur la terrasse, face à la mer

Le repas au restaurant conclus notre idyllique première vraie journée dans une île pacifique.

Même si la période des vacances d'été touche doucement à sa fin en Suisse, Florence et moi allons malgré prendre quelques vacances... d'été, malgré l'hiver ici en Nouvelle-Zélande.

Plus de billets de blog durant la prochaine semaine, car Florence et moi partons aux Îles Cook pour une petite semaine.

A bientôt!

Vue aérienne de Aitutaki, une des îles de Cook Island

Edit:

N'hésitez pas à consulter nos comptes-rendus de nos vacances:

• Quelques informations et photos des îles Cook
• Notre vol Wellington - Auckland - Rarotonga puis notre première journée dans les îles Cook
• Seconde journée de vacances avec une excursion safari et une fin de journée à la plage
• Troisième journée avec une excursion d'un jour dans l'île d'Aitutaki et la merveilleuse découverte du lagon
• Déjà le dernier jour à Rarotonga avec un repas traditionel "hangi"
• Et c'est déjà l'heure du retour en Nouvelle-Zélande, avec le décalage de date que cela implique!

La deuxième journée de ski de notre week-end prolongé se passe aussi bien que le samedi. Toujours un temps magnifique, de la bonne neige, c'est parfait!

Turoa est une très belle station de ski et beaucoup de monde afflue pour profiter de cette journée magnifique

Ca vous fait pas rêver de voir autant de neige et de soleil? Moi oui!

Il y a même à Turoa un télésiège à six places! Alors même quand il y a beaucoup de monde, c'est maximum 10 minutes d'attente. Et il y a un grand avantage: il y a la barre pour reposer les skis-snowboards et des sièges plutôt confortables (pas en métal)

Ici, on voit bien le parking, nous étions beaucoup plus bas, et nous avons même du prendre un bus navette!

Trèès très contente de faire du snowboard... :-)

Très beaux paysages, ici au sommet de la station, vers 2300m.

Après le ski, lorsque nous descendons vers Ohakune.

Le haut de la photo est un peu clair mais on voit les jolies couleurs de la forêt et de la roche.

Et voilà, déjà dimanche soir, heureusement, nous avons congé le lendemain pour continuer à profiter!

Florence et moi avons profité de nous échapper tôt vendredi 24 juillet en milieu d'après-midi de Wellington pour rejoindre les pistes de ski du Mont Ruapehu pour un week-end prolongé.

Au lieu de vous faire le récit jour après jour, tout le texte est dans ce premier article et les 3 articles qui suivront ne contiendront (presque) que des photos. En voiture...

Vendredi 24 juillet

C'est donc vendredi à 14h50 que Florence vient me chercher devant l'immeuble du travail pour partir en direction de Ohakune, au pied du Mont Ruapehu, où notre motel est réservé pour au moins 2 nuits. Il faut compter un peu moins de 4 heures de route et nous partons tôt pour éviter les bouchons et avoir un peu de temps sur place.

Notre premier grand arrêt est à Tahaipe pour manger une pizza et se reposer après un peu plus de 2 heures de route. La suite de notre trajet se fait de nuit mais sans grand encombre et nous arrivons a notre motel peu après 19h. Le temps de faire le check-in et de s'installer, nous voici déjà sur la route pour louer notre matériel. Contrairement a Queenstown, Florence fera du surf cette fois et je resterai aux skis pour les deux jours a venir.

La ville de Ohakune nous a été décrite comme un lieu vivant contrairement a National Park Village par exemple. Dans l'espoir de saisir un peu l'ambiance des stations de ski Florence et moi sortons boire un verre mais il n'y a pas tant de monde que cela et on est légèrement déçu. Espérons que ce soit parce que nous sommes trop tôt vendredi soir!

Samedi 25 juillet

Réveil tôt car l'appel des pistes n'attends pas! Deux stations de ski sont a proximité de Ohakune:

• Whakapapa, a un peu plus de 45 minutes de voiture au nord, pres de National Park Village
• Turoa, plus proche (environ 20 minutes de route)

Les conditions routières ne sont pas terribles pour Turoa (4x4 obligatoire) au moment de notre départ et nous décidons d'aller sur Whakapapa aujourd'hui avant d'explorer Turoa le lendemain. La route sur Whakapapa est légèrement glacée à certains endroits mais rien de trop grave, même si comme tout bon néo-zélandais nous n'avons que des pneus d'été. La neige n'est présente qu'en montagne et la plaine a une couleur d'herbe sèche un peu particulière, notamment comparé à la magnifique météo que nous avons. La montée sur Whakapapa est toujours aussi impressionnante avec un ciel bleu sans aucun nuage. La visibilité est également excellente et on aperçoit le Mont Taranaki à l'horizon, sans aucun nuage autour de lui! On voit également parfaitement le Mont Ngauruhoe, alias Mont Doom dans le Seigneur des Anneaux.

Une fois les onéreux abonnements de ski achetés (plus de 80 NZD par personne et par jour), nous voici sur le télésiège montant à travers les rochers découpés et pas toujours recouverts de neige. Le domaine skiable de Whakapapa n'est pas seulement célèbre du fait que ses pentes soient sur un volcan encore actif (Mont Ruapehu) mais fut également utilisé comme décor pour les scènes du Mordor et de Emyn Muil dans le film le Seigneur des Anneaux.

La météo est exceptionnelle, l'attente aux remontées mécanique est assez longue même si les sièges sont remplis avec une méthode quasi suisse. Les conditions de ski sont bonnes mais certains endroits sont très glacés. C'est malheureusement sur un de ces endroits que je vais tomber assez lourdement peu avant midi, mes deux skis s'étant détachés avant que je ne heurte la glace sur les fesses et le coté. Même si sur le moment je suis sonné nous repartons un peu plus doucement avec une douleur à la jambe droite.

Le temps reste magnifique et nous offre des paysages à couper le souffle lorsque nous retournons au motel. De retour a Ohakune, la blessure se fait douloureusement sentir et je me traine tant bien que mal au lit où Florence s'occupera de moi et ira chercher un repas à l'emporter en ville. 25 minutes dans le SPA (enfin, le jacuzzi) du motel nous fait un grand bien et nous nous endormons tôt pour récupérer et profiter un maximum du lendemain.

Notre home-sweet-home pour ce week-end prolongé, mieux équipé et plus grand que notre appartement à Wellington!

Dimanche 26 juillet

Le réveil sonne légèrement moins tôt que la veille mais les corps sont encore courbaturés. A nouveau, un magnifique ciel bleu sans nuage nous attends et après avoir dégeler le pare-brise de la voiture comme tous les matins durant notre séjour, nous voici en route pour Turoa. Nous avions déjà visité ce domaine skiable auparavant mais c'était dans des conditions totalement opposées, avec une violente pluie et sans aucune visibilité. Le contraste est saisissant et le paysage que nous offre la montée vers le départ des pistes sur le Mont Ruapehu est grandiose, l'horizon en ce début de journée était totalement dégagé.

Le domaine skiable est plus à mon goût, probablement grâce aux pistes plus larges et surtout moins glacées qu'à Whakapapa. La chute de la veille se fait toujours sentir mais avec l'activité les douleurs s'estompent. La journée est magnifique et seuls quelques nuages apparaissent dans le ciel la fin d'après-midi venue. Nous profitons des pistes jusqu'au dernier moment puis nous dirigeons vers la voiture. La descente en plaine se fait lentement dans le trafic, ce qui au fond n'est pas un problème vu le magnifique panorama offert avec une lumière de coucher de soleil imminent.

Une fois en plaine, je rends mes skis alors que Florence garde son surf pour une demi-journée supplémentaire. Après cela, direction le motel pour une demi-heure dans le SPA avant d'aller dîner en ville.

Lundi 27 juillet

Afin de profiter un maximum de la journée, le réveil sonne bien avant 7h. Une fois les affaires préparées et le pare-brise dégelé, nous voici à nouveau en route pour le domaine skiable de Turoa. Florence prend l'abonnement demi-journée valable jusqu'à 12h30 alors que je profite de lire de la documentation à propos de l'Australie. La météo est à nouveau sublime et le temps dégagé, ce qui veut également dire que la température sur les pistes est très fraiche. Il y a beaucoup moins de monde sur les pistes et l'attente aux remontées mécaniques est quasi inexistante.

Alors que Florence fait l'une des dernières descentes en surf, elle perd l'équilibre sur une grande plaque de glace et tombe. Cette chute ne prête pas trop à conséquence pour Florence mais sa veste et surtout son appareil photo sont nettement moins chanceux. Une fois l'abonnement échu, nous profitons du soleil pour pic-niquer aux bords des pistes avant de mettre le cap sur Wellington.

Sur le chemin du route, notre première halte se fera très tôt, avant même l'arrivée à Ohakune: la région de Turoa a également servi lors du tournage du Seigneur des Anneaux, non pas proche du sommet comme à Whakapapa mais plus dans le bush et ce pour représenter la région d'Ithilien. Notre arrêt aux Mangawhero Falls correspond à la scène où Golum attrape un poisson pour Sam et Frodon dans la rivière. La chute d'eau en elle-même est également un joli coin, notamment avec le gel et la glace qui embaume l'eau qui y coule. Après avoir rendu le surf, les prochains arrêts sur le chemin de Wellington seront plus courts, le temps d'immortaliser quelques panorama le long de la route.

Après un peu moins de 2 heures de route, un bruit bizarre se fait entendre. Est-ce le même bruit que la dernière fois sur le même tronçon de route où un caillou avait fini dans une roue, provocant un sifflement inquiétant et nous faisant perdre plusieurs heures en attendant le spécialiste de l'AA? Non, cette fois-ci c'est plus simple: il s'agit "simplement" du pneu arrière gauche qui est crevé. Après moult manœuvres et vérifications, nous réussissons à installer la route de secours et nous dirigeons doucement vers Palmerston North afin de s'assurer que tout est en ordre avec la route de secours. Florence a l'impression que la voiture n'est pas entièrement équilibrée et cela sera confirmé par le spécialiste des pneus qui confirmera que la route de secours n'avait pas le même diamètre que l'autre route arrière. Le pneu étant percé à plusieurs endroits notamment sur le côté, nous sommes obligés de le remplacer et décidons de changer directement les deux pneus arrières. A 17h45 nous voici à nouveau en route pour notre appartement où nous arriverons fatigués mais heureux d'avoir passé un magnifique week-end prolongé, malgré les petits soucis que nous avons rencontrés!

Nous fêtons notre deuxième 1er août en Nouvelle-Zélande! Comme l'année passée, nous avons participé à une activité de 1er août avec le Swiss Club. Il y avait beaucoup de vent mais tout c'est bien passé! J'ai profité pour prendre quelques photos, dont plusieurs avec une exposition un peu plus longue pour donner une différente impression de la force des flammes!

Attention au vent qui dirige les flammes, heureusement, en cas d'incendie, il y a la mer à quelques mètres.

Des flammes et des flammes!

Ca nous a vraiment fait plaisir de voir un beau feu de bois, ce qui est exceptionnel en Nouvelle-Zélande. Grâce au club suisse, nous en avons déjà vu deux!

Le feu est presque terminé, il est bientôt temps de faire griller les marschmallows...

Dimanche 12 juillet peu après 21h20, Florence et moi étions tranquillement dans notre appartement, elle par terre en train de lire et moi devant l'ordinateur quand tout à coup j'ai senti le bureau bouger et taper plusieurs fois contre mes jambes. Sur le moment, Florence n'a rien senti et je me suis demandé si je n'avais pas tout simplement rêvé.

J'ai été rapidement faire un tour sur le site Internet de GeoNet (http://www.geonet.org.nz/earthquake/quakes/latest.html) où les derniers séismes sont enregistrés, mais mis à part un séisme de faible ampleur vers le sud de l'île du sud, rien ne semblait correspondre avec la secousse que j'avais ressenti.

Ce n'est que le lendemain matin au réveil que grâce à la radio nous avons appris qu'un des plus forts tremblements de terre que la Nouvelle-Zélande a mesuré (même magnitude que celui qui a rasé la ville de Napier en 1931) avait eu lieu la veille.

Il s'agissait bel et bien du tremblement de terre de 21h22 vu sur le site de GeoNet, mais son ampleur avait été révisée à 7.8. Son épicentre était situé à 100km au nord ouest de Tuatapere et à 12 km de la surface. Aucun mort ni même blessé n'a été rapporté mais cela est du au fait que la secousse était centrée dans un endroit quasi désert de Nouvelle-Zélande, dans le Fiordland.

La secousse a généré une alerte au tsunami dans la région du pacifique mais celle-ci a été annulée peu de temps après, les différentes mesures faites sur la côte néozélandaise ne montrant que des vagues de quelques dizaines de cm. Le séisme a été ressenti par de nombreuses personnes à travers toute l'île du sud. L'île du nord a également ressenti la secousse - comme moi à Wellington - jusque dans la région du Taranaki.

Avec une telle intensité, le séisme aurait probablement causé de sévères dommages à Wellington s'il avait eu lieu proche de la capitale comme celui de 1852 (8.2 enregistré à 25 km de Wellington, causant d'importants dégâts, soulevant la terre à de nombreux endroits notamment proche du port et étant le séisme le plus fort jamais enregistré en Nouvelle-Zélande).

Depuis le tremblement de terre du 12 juillet 2009, des centaines d'après-secousses ont été enregistrées dans la région du Fiordland, dont 21 dépassait une magnitude de 4.4. Je n'en ai ressenti aucune depuis ici à Wellington, mais les scientifiques ont déterminé que la secousse avait eu des répercussions sur la géographie du pays. Aucun fracture n'est visible mais certaines stations de mesure géolocalisées par GPS indiquent des différences de coordonnées et/ou d'altitude pouvant aller jusqu'à plusieurs mètres. De même, Puysegur Point, situé au sud ouest de l'île du sud, s'est rapproché de 300 millimètres de l'Australie depuis.

Pour les curieux, le site de GeoNet est très intéressant et ne contient pas uniquement des données sur les tremblements de terre (comme cette carte sur le dernier tremblement de terre enregistré - http://www.geonet.org.nz/earthquake/quakes/3132302g-maps.html), mais couvre également la surveillance des volcans et des tsunamis.